La valse triste m'a donné envie d'écrire à mon tour une sorte de valse, sur la magie qu'à cette danse sur le coeur des hommes et des femmes qui malgré leur âge croient toujours au fond d'eux mêmes un peu au prince charmant.
Par la douce musique
Je me sens emportée
De ses notes idylliques
Naît un nouvel été.
A la manière des vagues
Nous chavirons nos coeur
Sur cet air de Prague
Au délicat bonheur.
Et ta main dans la mienne
A le gout du soleil
Loin des pluies diluviennes
D'un rêve sans pareil.
Nous célébrons l'amour
Qui naît au point du jour.
Mon regard dans l'azur
Se noie, se perd, s'émeut
Du bleu, si profond et si pur
Que tu as dans les yeux
Je tourne et je m'envole
Dans tes bras amoureux
Nul besoin d'alcool
Pour être langoureux
La valse nous étreint
De sa douce magie,
Vers un baiser sans fin
De lèvres attendries.
Et quand la nuit s'enfuit,
la musique s'éteint,
Reprenant sa folie
Au délicat matin
Nous refusons de voir
Le signe du départ.
Dans un dernier sursaut,
Encore un tour, encore
Tes bras, agrippés a mon dos
Entourent encore mon corps.