Au bout de quelques minutes, on se trouvait dans le bar le plus proche. Il demanda à la serveuse de nous emmener à chacun un café puis il sortit une liasse de billets. Il avait l’air riche, du moins qu’il ne vivait pas dans la misère. Un peu plus loin, j’avais pu apercevoir quelqu’un qui nous observait. Il avait l’air soucieux. Qu’est-ce qu’il voulait ? Pourquoi il nous observait comme cela ?

- Vous m’entendez ? He Ho !

- Hein ? Oh oui pardon ! J’étais dans mes pensées.

Il me souriait et lui rendit en retour. Il était vraiment craquant.

- Alors comme ça vous allez ouvrir un magasin ?

- Oui ça sera un magasin d’œuvre d’art que je fais moi-même.

- Hum hum… Et vous avez quel âge ?

- 22 ans. Je suis française.

- Oh une française, j’aime beaucoup la France, c’est vraiment un pays magnifique.

- Oui si l’on veut. Je trouve que Los Angeles est encore mieux.

Je lui souriais quand son téléphone sonna.

- Allo ! Oui…. Oui…. D’accord, j’arrive…. Je suis vraiment désolé mademoiselle je dois partir tout de suite, j’ai une urgence.

Je n’ai pas eu le temps de lui dire au revoir qu’il était déjà parti. Et je me demandais pourquoi il était parti aussi vite ? Et je me suis donc retrouvée seule à boire mon café. En solitaire. J’espérais que je le reverrais, je le trouvais vraiment sympa. Je m’apprêtais à partir lorsqu’une petite fille me parla.

- J’adore ton collier ! Tu l’as acheté où ?

Je fus tout d’abord très surprise qu’une petite fille comme elle vienne me parler. Après tout je n’étais qu’une inconnue pour elle. Elle aurait du faire plus attention, heureusement que je n’étais qu’une tueuse à gage… Cette pensée m’avais fait sourire.

- C’est ma mère qui me l’avait offert !

- Il est vraiment magnifique, j’aurais bien aimé l’avoir.

Je souris et regarda entour de moi si je ne voyais pas ses parents qui l’a cherchaient. Mais je ne vis rien. Que pouvait bien faire ses parents ? Laisser une petite fille dans la rue… Je voyais toujours au loin l’homme qui me fixait. Il commençait vraiment à me mettre mal à l’aise… je devais partir au plus vite.

- Tes parents ne sont pas là ?

- Non je suis venu toute seule. Je suis une grande fille maintenant. J’ai 5 ans.

A ce moment là, je rigolai. Une petite fille qui se débrouille seule, je n’avais jamais vu cela.

- Bon je vais te ramener chez toi.

La petite fille souriait. Apparemment elle était heureuse. Je ne pouvais quand même pas la laisser là toute seule, cela aurait pu mal tourner.



J’arrivais devant une grande maison qui paraissait un château, j’étais choqué, oui choqué de voir cela.

- Tu habites ici ?

- Oui, mon papa est très riche, il m’achète toujours ce que je veux.

Elle souriait, elle était heureuse et ça se voyait. Elle était sortit de la voiture lorsque j’aperçus dans une voiture d’arrière moi, l’homme du café, celui qui n’arrêtait pas de me fixait. Mais qu’est ce qu’il me voulait à la fin. La petite fille partit en direction de sa maison en me faisant signe. Lorsque je démarrai, il démarra aussi. Je commençais vraiment à m’inquiéter, on me suivait. C’était peut-être lui qui m’avait cambriolé. Je paniquais. J’apercevais le magasin, je sortis de la voiture en courant et entra dans mon magasin. Je regardais par la fenêtre. Plus rien, il était parti. Qu’est ce qu’il me voulait, pourquoi il me suit ? Je deviens parano, ce n’est pas vrai. Bon je dois me remettre au travail.



Plusieurs heures ont passé lorsque quelqu’un entra. Je lui dit bonjour sans le regarder de peur de faire une bêtise sur ma peinture.

- Bonjour !

Lorsque je relevais la tête je vis l’homme du café. Effrayée je reculais, qu’est ce qu’il venait faire là. Il était huit heures du soir. Il a choisis le bon moment. J’avais peur.

- Je voulais vous prévenir mais vous ne m’avez pas facilitez la tâche. Un malheur va vous arriver.

Qu’est ce qu’il venait de dire ? Je le trouvais fou, il sortait de l’asile non ?

- Sortez ! Et vite, ou j’appelle la police.

- Mademoiselle, c’est très important….

- Je ne veux rien entendre, sortez !

Elle prit couteau, et le menaça.

- Sortez ! Et je ne veux plus jamais vous voir roder autour de moi !

- Mais…

Il prit la direction de la porte et ajouta :

- Vous ne savez pas ce qu’il vous attend…

Puis il sortit en claquant la porte. Je m’écroulai par terre tellement j’avais eu peur, mes jambes tremblaient.