Gloire et souffrance

Invité

Bonjour ou rebonjour pour certaines personnes,
Un autre poème... Quoi encore ?! Ben oui, j'aime beaucoup écrire des poèmes >><<. J'espère fortement ne pas vous assomer avec tout cela ><... Poème XXI, toujours teinté de mythologie, mais plus à visée générale... Bonne lecture ><

Gloire et souffrances

Du matin de la vie à la nuit de la tombe.
Tout hélas ! Dans l’univers passe et retombe.
C’est le flambeau ardent, Ô, flamme vacillante,
Qui ne laisse jamais la vie... Ô vie immonde.
Rien ne reste, même pas ces pensées méprisantes.
La Gloire et la Renommée de la muse aimante
Restent dans ses pensées du héros mort en vain.
Dans cette guerre inéluctable du destin,
Les Curiaces n’ont pas mandé leurs cercueils
Sur les champs de batailles, ces corps froids et sereins,
Sont vidés d’âmes et purifiés de leur orgueil,
Dont seule la famille pleure et sera en deuil.

Les hommes n’ont sans cesse bravé leurs chimères.
Ils ont toujours et encore commis des crimes,
En en oubliant grand nombre de leurs victimes,
Pour cette envie de vivre dans un millénaire

Où, oui, pas une seule guerre !
Et l’Homme ! Et ses pauvres chimères !
N’existent enfin plus sur terre.

Hélas ! Les chimères de l’homme ne succombent !
Du matin de la vie à la nuit de la tombe,
Ils ont voulu et désiré la puissance,
Plongeant la contrée dans le pâle silence,
De l’agonie et de la pure souffrance,
De ces héros dont le seul froid de leurs armes
N’ont engendré que fleuves de sang et de larmes.

Je suis restée subjuguée face à tes deux premiers vers. En tout honnêteté j'ai cru avoir replongé dans du Baudelaire. C'est un vraiment beau texte que tu nous offres là, plus calme et plus posé mais à mon sens meilleur que les autres. Mais ils y a quand même (parce que je suis d'un naturel insatisfaite) des choses que l'on peut améliorer. Tu places le mot vie dans deux vers coup sur coup, c'est peut être un peu trop... Je mettrai un S à Curiace.
"N'ont plus d'égal leur orgueil"> Cette phrase me fait bizarre, j'aurai voulu rajouter un que ou un dans... "Comptant encore et toujours des victimes" Ici, j'aurai plutôt précisé qu'ils ne comptent pas leurs victimes comme si la vie ne valait rien.
Pour ton dernier vers, j'ai lu la première fois "fleuves de sang et déluges de larmes" (faut pas chercher où c'est que j'ai trouvé déluge) mais je trouve que ça sonne presque mieux comme ça ^^

Honnêtement, je te félicite de ce poème, malgré sa cruauté, je me suis laissée bercer à sa douce musique et il n'y a rien de plus plaisant qu'un poème qui coule comme une rivière dans le coeur du lecteur Smile

Invité

Oo... Du Baudelaire La comparaison est fort plaisante, mais franchement Oo.

Je suis d'accord pour le doublon de "vie". Le S à Curiace, oui, évidemment ><.
Enfin tes commentaires sont toujours justes, c'est génial ! .

Oui, je suis d'accord, quand ça coule de source c'est simplement beau à lire.

Edit Elphos : j'ai éditer le poème, suivant les remarques d'Aziliz, donc si vous ne trouvez pas l'objet de ses remarques, c'est normal