Cœur qui brille
À travers l'éclat brûlant
De ta pupille
Océan pourpre de feu
Sang qui s'écoule de la plaie
De l'univers dont les nœuds
Forment ton être
La brise légère caresse
La glace de ton âme
Tourbillon de faiblesses
Et de sourires factices
Je t'ai perdu dans la tempête violente,
Ebranlant mes certitudes
Le puits de mes souvenirs me tente
Je veux y replonger, peut-être m'y noyer
...
À la surface de l'eau,
Un corps blafard doucement ondoie
Après la mort, seuls demeurent les mots
Après l'amour, seuls demeurent les maux.