Il y a peut-être des fautes...
Ce poème fut écrit lorsque, poussée par un irrépressible désir de me lancer dans un poème, je m 'assis sur la chaise en face de l'ordinateur et fit directement voler les mots de mon cerveau jusqu'à l'écran transparent...

"C'était il y a longtemps, c'était un soir...
Dans la nuit d'encre, j'étais allé te voir.
La lune éclairait le manoir
D'une lueur argentée
Devenu souffle, je m'étais glissé
Dans la chambre silencieuse ponctuée
De ta respiration.

Je te connaissait
Mais ta beauté toujours m'émouvait.
Et toi qui étais bien là,
Magnifique dans le lit de soie...
Tes cheveux s'étendaient en corolle
Sur l'oreiller blanc
Ta bouche murmurait
À l'oreille de tes songes

ta bouche se plissait, rieuse
Tu semblait heureuse
Mon cœur se serra
Bientôt la vie t'emportera
Et moi, je resterai,
naufragé du malheur
Qui toujours demeure.

Emporté par l'Amour qui me dévorait,
Sur ton visage je me penchai
J'embrassai tes paupières closes
Tes lèvres roses
Ton front plissé
Larmes incessantes coulèrent sur ton visage
Billes qui ne voulaient tarir
Tristesse qui ne voulait partir...

Je m'envolai vers les cieux bleus
Le cœur en vrac, l'esprit perdu le corps meurtri
Pour ne plus voir ta vie
De mes doigts qui s'échappait
De ton corps qui coulait
Pour ne plus voir ton sourire
De toi n'avoir aucun souvenir...

Le lendemain, tu te réveilla
Mais je n'étais plus là.
Tu t'étendit dans les bras
De la Passeuse qui t'emporta
Désormais, jamais tu ne riras
Lorsque je dirais une parole
Desormais, je serais seul
Face à l'immortalité
Qui s'acharna à te tuer
et à mes larmes faire couler"