Tristesse contenue. Comme une sorte de mélancolie ambiante. Un masque de grisaille sur la vie de tous les jours. Et dans cette brume épaisse, la seule couleur qui fasse battre mon coeur, c'est le bleu de tes yeux. Mais je suis trop lâche pour te l'avouer. Je reste cachée, à rêver, sans oser tenter ma chance. Il y a des jours comme ça où je déteste ma couardise >_< Putain, pourquoi c'est si difficile d'ouvrir la bouche, de plonger dans ton regard, d'esquisser un sourire et de te dire "Je t'aime"...

Trois mots simples presque impossibles à prononcer, puisque ça serait risquer de nous plonger dans le danger qu'est l'amour, d'accepter le bonheur qu'il nous offre et les défis qui s'imposent. On dirait une espèce de poème sans rimes, tellement il est bien écrit. Je te souhaite bonne chance, en tout cas... Certaine que tu trouveras le bonheur.




Je décide à partir de maintenant de ne plus jamais me mêler de ce qui ne me regarde pas, même si certains m'en veulent pour cela. Désolée, le fait de vouloir arranger les choses n'a fait que m'éloigner de ceux de qui je voulais devenir proche. Je regrette tellement, je me sens stupide. Une erreur parmi tant d'autres, à la différence près que celle-là, je ne l'ignore pas. A présent, tout est trop tard, il est probablement impossible d'arranger cela. Elle me déteste, le reste de sa famille me détestera, espérons qu'au final, elle n'arrivera pas à nous séparer, lui et moi. Une erreur parmi tant d'autres que je n'assume pas...

Des erreurs, on en commet tout les jours. L'important est d'en ressortir grandi, et cela prends du temps parfois, des larmes souvent.

J'avais envie de le fusiller du regard, de tuer dans l'oeuf le reproche que je sentais poindre à ses lèvres. Je n'ai rien fait. Me concentrant de toutes mes forces sur la tension de mes muscles, j'ai encaissé la remarque assassine sans broncher, projetant malgré tout ma jambe bien au dessus de ma tête. Pourquoi ai-je sans cesse l'impression que si avec Denis et Yves, je fais partie de la famille, avec lui, c'est différent. Je suis comme une étrangère que l'on déteste par sa couleur de peau. A ceci près qu'il me déteste par mes sentiments. Sentiments que j'assume mais que - pas plus que ma carnation - je ne contrôle, tant ils sont profondément ancrés en moi. Comme si l'avenir était déjà écrit.
Je sers les dents, je sens mes abdominaux se serrer, mon genou pointe vers le ciel en une supplique silencieuse, vive comme un serpent d'eau, mon pied grimpe au ciel et se repose sans un bruit sur le tatami. Un jour, Dan, un jour tu oublieras ce que tu appelles trahison et tu me pardonneras de croire plutôt que de douter. Un jour, pas maintenant.

Merci pour le compliment, à vrai dire quand j'écris, cela vient tout seul, comme une rivière qui coule. Naturellement. Et je ne peux pas l'expliquer.

Il y en a qui naissent dotés du talent d'écrivain, et il y en a qui doivent le développer.

Tout s'arrange un jour ou l'autre, et nos relations ne dépendent que de nous-même, c'est à nous de prendre le guidon et de choisir notre chemin sans regarder le résultat immédiat, mais le résultat de tous les résultats. Et ces relations sont là pour nous guider d'une certaine manière, elles ne font que nous renforcer davantage.


Je ne cesse d'admirer ce qu'il y a de plus admirable derrière chaque chose et chaque personne, ne cessant de me demander si je possède, moi aussi, malgré ma propre image de moi-même, cette étincelle qui fait de moi quelqu'un de merveilleux. Quelques regards discrets sur mon reflet, tantôt un sourire, tantôt un reproche. Les sourires se font rares et les reproches fusent de l'intérieur et de l'extérieur, me poussant davantage vers ce trou que j'appelle l'éternelle et invincible destruction intérieure de nous-même. Je capte chaque parole comme une insulte, chaque compliment comme un mensonge. Je me sens prisionnière, esclave de ce doute qui me fait ronger les ongles jusqu'à sang.
Derrière ces rires, ces sourires, ce rôle de fille heureuse, je me sens hypocrite.

Le garçon dont je crois être amoureuse n'est pas venue chez moi dimanche dernier avec sa famille. ça m'a brisé le cœur, j'étais constamment triste les jours suivants =(

Alex > On m'a souvent dit "si tu n'aimes pas ce que tu es, deviens ce que tu aimes" c'est difficile à mettre en oeuvre, c'est un combat de chaque instant, et pourtant, chaque fois que l'on pense au passé, on est heureux du chemin parcouru.

Lena > Parle lui ? Essaye de savoir pourquoi il n'est pas venu, il a peut être une bonne raison.

Je m'oblige à le taire, à le dissimuler sous une vague indifférence, et pourtant, le message est clair en moi. Limpide, Dur, Intransigeant, Odieux. Je veux que tu partes. Je veux que tu crèves. Que tu me laisse enfin faire le deuil de mon enfance perdue par ta faute. Que tu me laisses enfin accepter que c'est du passé. Que dans tes yeux, je ne me sentent plus comme une inconnue. Que je puisse oublier qu'entre toi et moi, entre père et fille, il n'y a jamais vraiment eu de lien.
- Jeune apprentie, que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Les rêves ne se brisent pas.
- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Le terreau des rêves à venir. (Pierre Bottero)

'Liz --> Qu'est-ce qui s'est passé avec ton père ? il n'a pas été là pour toi ?
Bisoux et bon courage !!

En faite, sa famille, ce sont les amis de mes parents alors on les invite tous ensemble. Cette fois là, toute sa famille est venue sauf lui. Apparemment, avait plein de devoirs. Mais moi, même si j'avais plein de devoirs, je serais allée chez lui, parce que j'ai envie de le voir. Donc je pense qu'il ne m'aime pas =( (ce qui serait normal)

Lena > Ne t'en fais pas, il a peut-être vraiment une bonne raison. Et puis, même si on est attaché à quelqu'un, on n'a pas toujours forcément envie de voir cette personne. Même pour les plus amoureux ^^ Je viens de poster un sujet sur les relations avec autrui pour toi, dans la partie visualisation, si tu veux ; Nos relations avec les autres. Cela pourrait t'aider.

'Liz > Il arrive que nos relations avec nos parents soient vraiment mauvaises. Lorsque c'est le cas, fais ta vie comme il te plaît, ne pense plus à cette histoire, ou dis-toi qu'au moins, ça a fait de toi celle que tu es et que, sans ça, il y aurait probablement eu beaucoup de changements, des rencontres qui n'auraient jamais eu lieu. C'est peut-être le destin qui nous met autant d'obstacles, pour nous mener vers le meilleur. Je te le dis parce que je ne me suis jamais entendue avec mes parents ni avec mes frères, et il m'arrive bien trop souvent de vouloir leur disparition, si pas pire. Après, c'est sûrement très différent, mais ça reste des problèmes familiaux. Je te souhaite bonne chance.


Ces monstres ne cessent de me rabaisser, de me traiter comme leur chien (bien qu'ils soient plus adorables avec ces derniers) et j'ai le sentiment d'être indésirée ici. A chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque jour je ne cesse d'observer intérieurement le bel avenir qui m'attend. Sans eux.