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 Bonheur

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Aziliz
Esquive de Plume
Aziliz

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Bonheur Vide
MessageSujet: Bonheur   Bonheur EmptyMer 5 Mai 2010 - 21:01

(Improvisation powa)

Il est tard et mes yeux se ferment presque devant l'écran, pourtant je ne peux me résoudre à aller dormir. Pas encore. Pas tout de suite. Je ferme les yeux et me laisse envelopper par la musique. Je revois une énième fois la douceur de cette soirée. Il faisait froid et une pluie glacé tombaient en fines gouttelettes sur mon visages. Je tenais mes deux petites par la main. La plus grande serrait avidement ma main droite tandis que l'autre avait fermé son poing au coeur de ma paume pour y puiser un peu de chaleur.
Nous avions parlé, de tout. Elles étaient très ouvertes, et très complices avec moi. Pas de problèmes donc pour accepter que "Nounou" avait un amoureux, et qu'en plus elles allaient le voir ce soir. Mais chut hein !
La lourde porte de bois s'ouvrit enfin et nous rentrions avec hâte dans le dojo. Je n'ai jamais vu les filles courir aussi vite qu'en montant les escaliers ce jour là. Entrée dans la salle, dans un rapide bonjour au léger écho.
- Y'a personne... me fit Lou, croyant que la salle était déserte.
Je souris en lui soufflant qu'il était dans les vestiaires avant des les aider à se changer. De l'autre côté de la paroi ténue, cette voix si douce à mon coeur ajouta un discret :
- Mets ton Kimono.
- Ok.
J'explosais de joie, en silence, et me dépêchais de passer la tenue. J'ignorais s'il le faisait par nécessité ou pour me faire plaisir, au fond de moi, quelque chose me disait "un peu des deux". J'entendais déja les filles galoper sur le tatami et je priai en silence qu'elles ne se fassent pas mal. Je suis trop mère poule, et encore, ce ne sont pas mes enfants.
Pendant que je me changeais, Oli avait lancé un jeu de balle et je me glissait telle une petite fille dans le cercle de passes. Malhabile, tendue, je gagnais gentiment en assurance, et quand la balle assise débuta, j'étais prête. J'adorais voir Oli, Lou et Xia jouer ensemble, mieux encore, avec moi. Entre les regards complice du premiers, les rires de la seconde et les cris de joie de la dernière, je me sentais à ma place. Comme si cela avait toujours été ainsi.
Je me laissais emporter par ce tourbillon d'innocence avec une rare délectation. Je le dévorais des yeux, ce qui ne m'empêchait pas de lui lancer sauvagement la balle pour le toucher. J'aimais sa façon d'être enfant autant qu'adulte, et je ne pouvait détourner mon regard de ses gestes gracieux et précis.
Plus tard, je devais sourire qu'il me donne la responsabilité des trois plus inexpérimentés, mes deux petites et un garçon qui semblait si fragile que j'eu au début, peur de le toucher. Je m'émerveillais de leur concentration, de leurs efforts, de leurs yeux pétillants. Je devais être très fière, devant les mamans, de pouvoir montrer toute seule aux enfants. On m'avait déjà dit que je n'avais pas le niveau pour entraîner les petits, mais je me sentais à l'aise, c'était dur, pour eux autant que pour moi. Dur et pourtant enrichissant.
Les enfants partaient alors que je devais affiler en compagnie d'Oli et de Chris, une nouvelle heure d'entraînement - adulte cette fois ci. J'ai adoré qu'elles s'approchent doucement de moi pour me faire un bisou alors que notre cher professeur comptait les abdos. J'ai ensuite pu me réjouir de la confiance qu'il avait en ma volonté, et en mes capacités puisque ce soir, j'ai pu voir des choses que l'on ne voit habituellement que deux ou trois ans plus tard dans mon cas. Mais je m'en suis sortie. Sans me déconcentrer de la texture de ses mains chaudes enlacées étrangement aux miennes, de son regard azur figé dans le mien, de ses sourires qui ne regardaient que moi. Parfois, lorsqu'il s'excusait d'avoir tapé trop fort, je mourais d'envie de lui hurler que je n'étais pas en sucre, et pourtant, je ne disais rien. Je le regardais avec un air qui ne signifiait rien d'autre qu'un profond "Je t'aime".
Comme si la soirée ne m'avais pas suffisamment comblé, nous avons longuement discuté quand il m'a ramené, dans ce bus que j'affectionne tant. Et enfin, j'ai trouvé le courage de lui confier un livre. Le plus précieux des livres qui soit pour moi. Un livre qui plus sûrement qu'une biographie raconte mon histoire intérieure. Un livre porteur de poésie, de douceur et de violence. Un livre qui à su, à la manière douce violente de ses gestes, me charmer au plus profond de moi même.
Un livre à la saveur de l'amour.

Ellana - Pierre Bottero

(petit racontage de vie, mais ça fait du bien quelques fois, d'extérioriser le bonheur, de le figer dans des mots, et que demain encore je survole le texte avec une boule joyeuse dans mon ventre noué)
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MessageSujet: Re: Bonheur   Bonheur EmptyMar 11 Mai 2010 - 20:28

(je m'excuse d'avance pour le double post, je ne voulais pas créer de nouveau sujet)

Il y a dans ma vie un tel capharnaüm, tant de choses qui traînes et tant d'obligations à honorer, que parfois je me demande : Pourquoi j'écris ? Pourquoi prendrais-je le temps de ranger les mots tout bien comme il faut dans une jolie phrase alors que sur mon bureau s'étale l'assiette encore chaude du souper, une série de feuilles à moitié déchiré, des livres lus et relus, des millions de post it et, tel un rocher sortant de l'eau, ce magnifique ordinateur rongé de dessin et d'autocollants de ma jeunesse. Pourquoi ma vie est elle dictée ainsi par l'alignement des lettres sur une lignes alors que tant de points de suspensions ce sont glissés dans ma vie, laissant de côté de banales obligations, de possibles sorties, et des choses pas si urgentes que ça à faire. Pourquoi cette soif éternelle d'écrire me broie le coeur alors qu'il y a tant d'autres choses plus importantes à faire que la société me dicte ?
Quelques fois, le soir, lorsque comme ce soir, la lune est haute dans les nuages et que le silence règne, une voix, au plus profond de moi, me murmure que ce monde n'est pas le mien. Que si j'écris, c'est que j'attends plus de la vie que ce qu'elle m'offre. Je n'ai que faire de voir s'agiter dans la télévision des personnages de capes et d'épées. Le roman inlassable d'une vie banale n'a pour moi aucun intérêt, comme si j'appartenais à un autre univers, à un espace temps où le combat, l'aventure et le piquant serait mon quotidien. Je soupire devant les tours grises qui se présentent à ma fenêtre comme les malédictions immobiles de mon imagination. Mes yeux se ferme et la voix reprends, plus forte. Une seule phrase me vient en tête : "J'avais trouvé la porte."
Comme pour lui, cette porte m'étais déjà apparue. Nette et précise, à la limite du réel. Et je pourrais raconter ce moment dans les moindres détails. Le train montait lascivement la colline, dédaignant les voitures et les immeubles. Mais je ne voyais rien de ce paysage urbain et décoloré. Je me concentrais sur un geste, un mouvement, fugace et pourtant j'avais l'impression de l'avoir déjà vécu. En fait ce n'était pas tout à fait ça. Sur ce mouvement, ma tête avait mis les mots d'un autre monde et, cette liaison ainsi faîte, j'avais découvert le croisement sinistre de mon existence.
La nuit était tombée sur la ville et de mon reflet dans la vitre je ne distinguai que mes yeux qui semblaient pareils à deux portes. L'une, grande ouverte, m'accueillait à grand renfort de vie banale dans l'adulescence et me sussurait que c'était véritablement là le meilleur choix, car c'était une vie facile et sans peine. L'autre, plus mystérieuse était à demi fermée et baignait dans le clair obscur inquiétant d'une pleine lune cachée derrière des nuages. Cette voie là ne promettait rien. Ni bonheur, ni malheur. Elle transpirait juste d'un mot. Un mot, un seul, qui ouvrit les mots de mon âme. Liberté.
Sans aucune hésitation, je me glissais par cette faible ouverture et ce qui m'y attendait me coupa le souffle. C'était une beauté assourdissante, une inquiétante sérénité, un aveuglement des sens. Et je suis que tout était possible. "J'avais trouvé la porte."
C'est ainsi que j'avais connu Gaia, Aziliz et même Evan qui désormais parent mon quotidien de couleurs chatoyantes. Je souris en repensant à eux, au complexe lien qui unit le début et la fin de l'histoire - bien que je l'ignore encore. Je verse presqu'une larme en songeant que cela fait de nombreux jours que je me suis arrêtée. Tout d'un coup, l'envie me reprends. Terrible, irrésistible. Dans ma tête, j'entends la voix rire. Cette voix si familière qui -ne pouvant plus me guider par ses livres- me guide à présent par ses pensées.
La fenêtre est ouverte et le vent joue avec mes cheveux et mes vêtements amples. Cette fois ci, la voix n'est plus la même. Elle ne provient pas que de lui, mais de mon esprit, de mon coeur, de mon âme tout entière. "Je serais toujours avec toi, toujours."
Et comme une promesse, d'autres mots les suivent, lourds de sens, ébranlant le coeur, et faisant frissonner mon esprit.
" - Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Les rêves ne se brisent pas.
- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Le terreau des rêves à venir. "


Il y a des jours comme ça, où je comprends au plus profond de moi ce que tu entendais par "La mort est un cadeau que nous offrent ceux qui partent. Un cadeau exigeant, écrasant, mais un cadeau. La possibilité de grandir, de comprendre, de s'ouvrir, d'apprendre."

Citations de Pierre Bottero.
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MessageSujet: Re: Bonheur   Bonheur EmptyMer 12 Mai 2010 - 8:25

Il y a des jours comme ça où je m'ennuie, comme si l'inspiration s'était évaporée et que ma rivière antique d'histoire s'était momentanément tarie. Il y a des jours comme ça où je suis triste de ne pas avoir suffisamment de volonté, de motivation et d'envie d'écrire. Il y a des jours comme ça où j'aimerais me maudire d'avoir continuellement envie d'écrire. Je sais que c'est ma Voie et pourtant je me sens la quitter comme l'on sent parfois sa dernière heure arriver. Je voudrais bazarder mes obligations et les noyer dans mon flot continu d'inepties et d'histoires plus loufoques et invraisemblables les unes que les autres. Parfois, je m'oblige à écrire, mais ce que j'écris alors ne donne jamais rien de bon. Comme si je cherchais le sommeil et que je me répétais sans cesse "endors toi, endors toi" sans le moindre succès.
J'aurai envie de tout jeter par les fenêtre, d'abandonner ma vie et de m'enfermer dans les rêves, qu'ils soient écrits ou non, les miens ou ceux des autres. J'ai envie de disparaître de ce monde gris pour me noyer dans ce monde de couleur. Je ne suis pas chez moi et j'ai l'impression d'être en train de refermer inconsciemment cette porte que j'ai ouverte il y a de cela plus d'une année. Tout, tout sauf ça, car depuis que je l'ai ouverte, ce que j'ai trouvé à l'intérieur est devenu ma raison de vivre, d'exister, d'être. Ecrire comme on respire. Faire du Võ comme on respire. Aimer comme on respire. Je me sens lentement et avec bonheur m'immerger de nouveau dans ce monde chatoyant où nagent les poissons argentés de la liberté. Je me noie et pourtant je me sens toujours plus vivante en dedans. Mon coeur semble battre de nouveau et, comme une délicieuse promesse, j'entends de nouveau rire la voix de mon esprit. Jamais elle ne me laisserais abandonner la plume. Je le sais, c'est ancré au plus profond de mon âme. Je suis sa descendante, il m'a guidé jusqu'à la rivière, m'a poussé à m'y glisser, et m'a fait aimé son contact. L'eau avait beau être gelée, le courant trop fort. Qu'importe. Je devais me jouer des mots qui m'emportaient, me glisser entre eux comme un rêve, les dompter, les sculpter et les faire devenir, de flocons d'écume, de merveilleuses histoires. Jamais au grand jamais je ne te remercierai assez. Tu as su guider mes premiers pas, m'accompagner tout au long du chemin, me laisser essayer tout en me rattrapant si je tombais. Tu étais toujours là pour moi, pour m'empêcher de sortir de la voie, pour me permettre de me trouver. Et maintenant que tu n'es plus pour les autres je sais que par delà la mort, tu est toujours avec moi, tu es la voix de mon esprit, le souffle du vent sur mon visage. Je sens encore ton empreinte dans les mots que j'écris, discrète, sereine et juste. Elle est toujours là, elle oriente mes phrases, guide mes mots, pose mes points. Je ne pouvait pas rêver meilleur maître que toi. Je ne pouvais pas rêver plus délicieuses histoires que celles que tu m'as contées. Jamais je ne pourrais oublier ce que tu as fait pour moi.

Je me rends compte à présent que toute ma vie semblait destinée à ce maintenant. A ce roman, à cette écriture, à cet amour, à cet étrange et savant mélange qu'est devenu ma vie. Comme si tout le chemin était déjà tracé d'avance et pourtant, je sens qu'un pas de travers me ferait m'éloigner de la réussite que je sens à peine poindre en mon coeur. Comme un avertissement. J'écris bien. Le souffle de l'écriture coule en moi plus profondément qu'en beaucoup de gens qui se prétendent écrivain. Et pourtant je suis si près de la faille. J'en suis à la croisée des chemins, le choix entre devenir Nillem ou devenir Ellana. C'est bien cela Pierre ? C'est ce doute qui m'étreint depuis si longtemps et qui sans doute m'a empêché d'écrire. Je suis à la frontière et je me sens dangereusement pencher du mauvais côté. Jamais je n'ai douté de ma réussite, jamais je n'ai pensé que je ne serais peut être pas publié, jamais je n'ai songé que je pourrais essuyer un refus, une perte de régime, et pourtant, si je me contente de ma modeste médiocrité, c'est ce qui arrivera. Je le comprends maintenant. Je comprends le poids des mots. Avant je ne percevais que leurs ailes et désormais, je prends conscience de l'étonnante fragilité de leur liberté. Promis, je ferais attention, je relirais des dizaines et des dizaines de fois s'il le faut. Je deviendrais véritablement ce que tous mes espoirs m'ont fait croire que j'étais déjà. J'irai chercher au plus profond de moi l'essence véritable de mes histoires et je les coucherai sur le papier avec désormais la même passion qu'avant, cette envie qui m'a si souvent étreint le coeur et pourtant, lorsque ma plume touchera le papier, elle dessinera les mots justes. Elle encrera la réserve que le parfait n'est jamais le premier. J'y arriverai. Ne jamais perdre espoir, et ne jamais se laisser trop emporter par le vent de ce dernier. Il est temps que je commence d'écrire.
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MessageSujet: Re: Bonheur   Bonheur EmptyMer 19 Mai 2010 - 21:09

( Je tiens déjà à dire que j'adore littéralement ce journal ^^ même si je suis la seule à y poster ^^)

Délicat orage d'été qui après le soleil vient doucher les pâles espoirs des fleurs aux corolles tendues. Pourtant ce n'est que justice que ses pétales qui autrefois se gorgèrent d'eau sans un remerciement pour le ciel clément. Ce n'est que justice des les voir ainsi se noyer. J'en ai presque de la satisfaction. Et bien, puisque les fleurs ont voté qu'il n'y aurai pas de soleil mais de fins nuages cotonneux, le ciel, mécontent qu'on lui vole ainsi sa liberté, tuera de son eau les pauvres fleurs.
Puisque mon travail est ruiné, puisque tout ce que j'ai fait ne sert désormais à rien et puisque je devrais ENCORE faire autre chose que ce qu'on m'a demandé de faire (et qui au final n'aura servit à rien) et bien je ne ferai rien. C'est tellement plus confortable de les regarder se débattre que de se débattre soit même.
Alors débattez vous mes amis, puisque vous cherchez mon courroux, débattez vous jusqu'à comprendre que vous brassez le vent en pure perte. Cet orage s'ancrera au plus profond de moi et rien hormis ma liberté ne lui permettra de partir. J'espère que vous aimez la pluie, sinon tant pis.

C'était rusé de ta part d'attendre une accalmie dans ce fabuleux orage pour venir me trouver. Ingénieux de venir me cueillir à l'abri de mon propre soleil. Et pourtant la pluie qui suit n'en sera que plus amère. Tu as tout gâché. Tu as gâché ma journée par ta présence sordide en ce début de nuit paisible. Tu as gâché mon bonheur en venant m'arracher à mon délicat plaisir du mercredi. Tu as gâché ma réflexion en voulant la forcer à changer. Tu as gâché notre amitié en m'étouffant de ta présence. Ne suis je pas capable de réfléchir seule ? De revenir sur mes décisions seules ? De vivre seule ?
Pourquoi ai-je voulu vivre seule ? Pourquoi ai-je choisis la solitude comme douce compagne ? Pourquoi n'aurais je pas droit à mes moments à moi, rien qu'un moi sans qu'un trouble fête m'attende à ma porte ? Merde.
Je te déteste de m'avoir fait tant de mal, et qu'importe ta volonté de faire le bien. La seule chose qui compte à mes yeux et ma liberté et tu te joues de me la prendre chaque fois que tu peux. Je te déteste.
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MessageSujet: Re: Bonheur   Bonheur EmptyVen 4 Juin 2010 - 19:49

C'est les rêves qui font grandir les enfants...

La délicate comptine enfantine court dans mes pensées à la manière de milliers de fleurs des champs au parfum discret de liberté et d'insouciance. Je ferme les yeux l'espace d'un instant pour me laisser savourer ce futur que j'entrevois, de toi, de moi et d'un peut être nous à trois. Il y a des soirs comme ça où, alors que le soleil bascule, vous restez devant la fenêtre et caressez votre ventre devant la lune ronde en songeant amèrement qu'il lui manque des courbes et le bruit discret d'un petit coeur. Je me perds dans les premières étoiles en songeant à ton visage, à un nous qui n'existe pas encore mais qui ne peut qu'exister. Je t'aime si fort, et j'aime déjà si fort tous ces enfants qui ne sont encore même pas dans nos pensées. J'aime si fort ce délicat parfum d'avenir qui fait battre mon coeur au rythme de l'amour. Je n'ai jamais douté que cela serait le plus beau métier du monde. Malgré les moments difficiles, je découvre en grandissant à quel point les enfants sont chers à mon coeur.
Je repense à Loane et Alexia, à mes deux petites, que je ne fais que garder et qui pourtant me manquent cruellement, malgré les colères et les cris. Je repense avec une larme au câlin qu'elles offrent de tout leur coeur, de toute leur âme, sans même penser à la tristesse du monde.
La délicate comptine enfantine court sur mes lèvres, et les mots se mêlent en mon âme.
Je t'aime.
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